Merce Cunningham.
Où s’arrête le temps là commence notre exil
Parce qu’il y a une note - silencieuse peut-être - pour les voix croisées / enchevêtrées qui saura bien nous dire où il nous faut aller
Où s’arrête le temps il y a une silencieuse
Et c’est là que l’on reprend c’est là que l’on s’arrête
Silencieuse pas seulement
Et les fragments du monde pour une relative
Là où viennent mourir les dernières vapeurs
machines centenaires pour un cimetière de rouille
C'est ce lieu celui là où s'arrête le temps - pas seulement arrêté mais déjà comme figé
C'est ce lieu celui là
Et l'on tend pour rejoindre
C'est le lieu - celui là -
Est-ce qu'on en finira avec les plis du temps ?

Où en es-tu du temps - de ces choses qui traversent et qui nous prennent au cou - Où en es-tu des mondes - de ce que l'on habite - Où en-es tu de toi - de tous les autres - Où en es-tu de ce silence - qui fait que l'on ne sait plus ? Où en es-tu qu'(enfin) on sache ce qui s'est passé au-delà ? Où en-tu des jours, de la nuit et des temps clôs ? Où en-es tu pour que l'on puisse défaire les lignes, les noeuds et les pelottes - où en-tu de tous ces travers, de toutes ces dérives ? Où en es-tu pour le littéral, le premier degrès et le terre à terre ou en es-tu QUE L'ON SACHE QUE L'ON PUISSE QUE L'ON CONTINUE
Où en est-on dans les planches courbes de nos temps métronomiques
formes d'asymptote dans le domaine de la covariance
et des brisures de reférentiels
De si l'on s'écrivait depuis le passé
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déplier le temps - moins pour l'ouvrir en deux comme un ventre, que pour trouver où le pli, où l'endroit - où l'envers où tombe le temps fort - le temps faible qui allonge le temps
Anonyme a dit…
10 août 2007 à 19:38