Descendre



« Descendons à présent dans le monde aveugle », commença le poète en pâlissant, « je serai le premier, toi le second ». Et moi, qui avais remarqué sa couleur, je dis : « Comment viendrai-je, si tu crains, toi qui d’habitude réconforte les douleurs ? » Et lui : « C’est la souffrances des ombres qui sont ici, qui peint sur mon visage cette pitié que tu prends pour la peur. Allons, le chemin nous pousse. » Dante, L’Enfer, Chant IV.

Descendre - plus loin encore. Et tenir d'une même main la pitié et la peur.

« M’entends-tu, tu m’entends, c’est moi, moi, moi et celui que tu entends, que tu crois entendre, moi et l’autre »

1 commentaires:

et ne pas se retourner, non, quand il s'agira de remonter - sur les pas, derrière soi et dont on sent le souffle sur la nuque, Eurydice : qui ne le pardonnera pas (pas une nouvelle fois)

21 novembre 2008 à 11:47  

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