Le ventre plein de son corps d’il y a vingt cinq ans, suspendu aux poutres du garage – offert aux regards de tous dans ses formes fragiles.
Et l’autre, celui des quelques mois d’après, quand le corps porté commençait à découvrir ses lignes intimes – corps de la mère taisant la fille à venir – déplacé, comme le cadavre fragile d’un vieux corps chéri, par la mère et la fille, ensemble, dans la chambre – délicatement posé à même le sol des tomettes pour un trop long sommeil.

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